Le président de l’Assemblée provinciale de l’Ituri en visite à Mahagi : Un accueil chaleureux et des messages forts
Le président de l’Assemblée provinciale de l’Ituri, Samy Jakwong’a, est arrivé à Mahagi en fin de matinée ce vendredi, dans le cadre de ses vacances parlementaires. Sa visite, bien que prévue, a provoqué une effervescence particulière parmi la population locale.
Dès son arrivée à l’aérodrome de Zale, Samy Jakwong’a a été accueilli par une foule en liesse. Le cortège s’est ensuite dirigé vers le bureau de l’administrateur militaire pour une visite de courtoisie, avant de se rendre au quartier Lakalu, communément appelé “Dynamique” par les habitants de Mahagi, où un meeting populaire l’attendait.
Dans une atmosphère festive marquée par des chants de louange en l’honneur de Dieu, le président de l’Assemblée provinciale a pris la parole devant une foule attentive. Abordant les questions socio-économiques et sécuritaires, Samy Jakwong’a a appelé la jeunesse à ne pas céder à la tentation de rejoindre les groupes armés, soulignant que Mahagi reste un territoire pacifique qui doit préserver cette stabilité.
Il a également évoqué les difficultés rencontrées par les députés provinciaux dans l’exercice de leurs fonctions parlementaires, en raison de l’état de siège en vigueur dans la province de l’Ituri. Malgré ces défis, Samy Jakwong’a a réaffirmé son engagement à défendre les intérêts de Mahagi et à faire entendre la voix de ses électeurs au sein de l’Assemblée provinciale.
En guise de soutien concret au développement de la commune de Mahagi, l’élu a remis une enveloppe généreuse, symbolisant sa contribution personnelle au progrès de la région. Ce geste a été largement salué par la population, venue de diverses localités telles que Njura, Gamba, Madipoy et Lakalu pour le rencontrer.
Cette visite a non seulement renforcé les liens entre le président de l’Assemblée provinciale et ses électeurs, mais elle a également réaffirmé la volonté commune de travailler pour un avenir meilleur dans un climat de paix et de développement.
Samuel MUNGUROMO
Journaliste